jeudi 20 avril 2017

Galapagós - Isabella

Jeudi 20 avril 2017

Nous nous levons à 6 heures et prenons notre petit-déjeuner. À 7 heures notre taxi est là et nous voilà partis. En cours de route nous rencontrons notre guide, Paula et récupérons notre déjeuner. Après 40 minutes de route avec Luis, notre taxi super sympa, nous arrivons au départ de la randonnée de 16 km, direction la Sierra Negra, le plus grand volcan de l'île.

Nous serons 9 personnes, plus Paula.

Le volcan Sierra Negra a le deuxième cratère le plus grand au monde et la dernière éruption de 2005 a laissé beaucoup de traces.

Nous montons durant 1 heure et arrivons au cratère. Hyper impressionnant ! C'est gigantesque ! Il y a différentes laves. L'île d'Isabela est la plus jeune de l’archipel des Galápagos.

Une espèce de fourmis introduite par l'Homme et très invasive. Elle mange les bébés tortues en passant par le ventre.

Nous voilà à côté du cratère gigantesque !

Nous poursuivons notre route direction de Volcan Chico. Les roches volcaniques sont incroyables. Il y a des tunnels, des effondrements, des puits de gaz, etc. Le paysage est lunaire, si ce n'est la vue sur toute l'île d'Isabela ! Il y a encore de la verdure, au loin, là où la lave n'a pas tout recouvert sur son passage.


Et nous montons !

Le cratère

Encore le cratère

Arrivés au cratère

Pierre a chaud

La végétation reprend le dessus peu à peu

Une belle coulée de lave miniature

Une roche étrangement très légère

Nous montons en écoutant les explications de Paula

Un trou duquel s'échappe de la chaleur

Un squelette de chat qui est certainement mort en respirant les gaz toxiques

Un tunnel de lave

Paysage lunaire

De la lave plus jeune, plus ancienne et de la verdure

Je pose tout en haut

De la lave !

Nous voyons l'océan

Nous voyons un impressionnant tunnel de lave





Pierre en pleine observation aux jumelles
Le temps est parfait. Le ciel est nuageux, ce qui est vraiment très appréciable, car sinon il ferait une chaleur terrible. En haut du point de vue, une petite fraîcheur relative se fait sentir, annonciation d'une belle pluie. Nous rebroussons chemin sous la pluie et au pas de course. Nous sommes vite distancés, car je prends beaucoup de photos de plantes, fleurs et insectes.
















Nous rattrapons notre guide. Paula est vraiment super. Elle nous a donné beaucoup d'explications et est vraiment très sympathique. Elle nous explique qu'elle fait ce travail depuis deux mois. Elle a perdu 20 kilos. Elle veut encore en perdre 10 ! Parfois elle fait cette randonnée deux fois dans la journée.

Elle nous explique que des gens ici tuent encore des tortues, car les croyances sur les bienfaits de leur sang (bon contre les allergies, ...) perdurent.
Nous apprenons que les goyaviers sont une grande une nuisance, car ils se propagent à grande vitesse et sont plus hauts que les plantes et arbustes endémiques qui ne reçoivent plus assez de lumière et se meurent.
Des fourmis, guêpes, rats, chats, chiens mais surtout les humains, sont de grands nuisibles pour la faune et la flore des îles.

Nous arrivons à la fin de la randonnée et retrouvons Luis, qui nous a promis d'aller cueillir des goyaves et autres fruits. Il est là et nous y amène. Nous mangeons goyaves, mangues, tomates d'arbre et maracuja à ne plus en pouvoir. Le rêve !

A peine rentrés à l'hôtel nous partons au centre ville pour boire un jus bien frais de pomme-cannelle. En effet, nous sommes redescendus et il est 14 heures, donc la chaleur est intense.
Nous louons des vélos et prenons la direction del Muro de las Lacrimas.


Le sentier longe la côte, puis serpente sous des arbres qui forment presque un tunnel.
Il y a de nombreux petits sentiers très bien balisés que l'on peut emprunter à pied. Le premier mène à une petite plage. Il y a des iguanes marins qui se réchauffent sur le sentier. Nous devons les enjamber pour passer. Ils nous ignorent. Plus loin, 4 iguanes sont collés les uns aux autres. Sur la plage il y a des pélicans postés sur un arbre. Un fou pêche et fait des piquets dans l'eau à toute vitesse. C'est magnifique !

Un iguane marin fait sa sieste au milieu du chemin

Un autre, sur le muret

Voici un gros plan. On voit bien les pattes puissantes !

En voici un qui se déplace. Il laisse d'ailleurs une traînée avec sa queue qui touche le sol.

Pierre prend la pose.

Pour se réchauffer encore plus vite, les iguanes se collent les uns aux autres

N'est-ce pas magnifique ?

En zoomant un peu

La lave, la mer et un iguane. Saurez-vous le trouver ?


Ici ce sont des crabes que l'on voit 

Un zoom

Superbe !

Trois pélicans

Je prends la pose


On voit bien la peau des iguanes qui se renouvelle sans cesse
Nous continuons notre route et nous arrêtons à El Estero, petit paradis sur terre. Nous passons dans un tunnel d'arbre et arrivons à une petite plage au milieu de la mangrove. Nous sommes seuls. Il y beaucoup de courant mais l'eau nous arrive aux genoux.
Nous allons vers la mer et Pierre voit un lion de mer tout près.

Un tunnel dans la mangrove

Un faut se pencher pour pouvoir passer

Nous avons cette petite plage pour nous tous seuls. Et nous sommes seuls face aux moustiques !

Un courant très fort nous tire hors de la mangrove
L'heure tourne et nous devons malheureusement quitter cet endroit paradisiaque pour poursuivre notre route.

Nous entamons bientôt la route des tortues. Soudain dans un virage nous voyons deux tortues géantes marchant l'une dernière l'autre, de petites branches et feuilles dépassant de la bouche. Elles s'arrêtent en nous voyant. Nous les regardons et elles nous regardent. Au bout d'un moment elles reprennent leur route. Nous trouvons qu'elles sont particulièrement vives. Quel étrange animal, lorsqu'on y pense, sorti tout droit de l'époque des dinosaures !

Deux tortues que nous pouvons voir grâce au programme de réintroduction de l'île
 



Nous poursuivons notre chemin et rencontrons de nouveau une tortue. Nous en doublons en tout une dizaine. Le chemin est parsemé de crottin de tortues.





Nous arrivons au Muro de las Lacrimas. C'est un mur de pierres fait par des prisonniers politiques. Ce mur absolument gigantesque ne sert strictement à rien. C'était juste pour leur faire casser des pierres, puis les empiler ! Il y a eu de nombreux morts.
La lumière du coucher de soleil est magnifique. Mais nous sommes vraiment fatigués. Les 16 km de ce matin et les 8 km de vélo de l'aller (beaucoup de sable et en montée) se font sentir. Le jour tombe rapidement. Ça sent le retour de nuit. Heureusement, j'ai toujours une lampe frontale dans le sac à dos.
Le retour se passe bien et sans chute !
Nous rendons les vélos, retournons à l'hôtel puis allons dîner.

Nous voici sur le mur des larmes. Mur imposant construit dans l'unique but de faire travailler des prisonniers politiques. 

La vue depuis le mur
 
Très beau

On repart, car le soleil se couche

Vendredi 21 avril 2017

En aparté : au petit-déjeuner nous avons eu du sel du Pakistan, conditionné en Afrique du Sud. Nous l'avons mangé sur les Îles Galápagos !

Le lendemain nous louons du matériel de snorkelling et allons à la Concha de Perla.
Le courant est extrêmement fort par endroit et par moment. Si bien que sans palmes, ce n'est pas la peine d'essayer.

Nous voyons de nombreux poissons perroquet. Je nage, puis vois soudain une tortue de mer nager à un mètre de moi. J'arrive à la filmer. Pendant ce temps-là, Pierre rencontre un lion de mer avec lequel il va nager un peu. Ce sont des animaux très curieux et joueurs. Plus loin, y a un manchot sur un rocher. Il sautille sur un autre rocher, puis se met à l'eau avant de faire cap sur moi et de passer à 50 cm ! Incroyable !




Pierre qui est super content de faire du snorkelling


Des poissons perroquets

La belle tortue !


La voilà qui s'éloigne


Un poisson perroquet

Pierre me prend en photo !

Une coulée de lave


Un yellowtail damselfish


Yellowtail damselfish

Yellowtail damselfish


Yellowtail damselfish


Panamic Sergeant Majors


Un Yellowtail Damselfish avec un Cortez Rainbow Wrasse ?

Un manchot

Le manchot s'est mis à l'eau

Le manchot en vidéo !

Nous sortons au bout de deux heures.

Nous nous sommes bien protégés de crème solaire et avons mis un t-shirt anti UV. Mais nous avons pris un coup de soleil derrière les jambes ! Aïe ! Je me dis qu'il faut toujours prendre un pantalon très léger que l'on puisse mettre en faisant du snorkelling.

Pierre qui avait déjà pris un coup de soleil ce matin n'est pas au mieux de sa forme.
En partant, il se cogne la tête contre une branche basse. Ça saigne un petit peu mais rien de grave. Il aura droit à un bel hématome et à une bosse !

Nous rentrons nous doucher, puis allons déjeuner en ville avant de prendre nos sacs pour aller au port. Nous prenons un taxi qui était devant l'hôtel, pour éviter à Pierre de devoir marcher 15 minutes avec les sacs lourds sous une chaleur de plomb.

Nous passons le contrôle pour vérifier que l'on ne ramène rien d'illégal, puis attendons pour embarquer. Nous sommes une vingtaine sur notre bateau, le Neptuno I. Nous sommes serrés et quelques personnes sont au soleil. Les pauvres ! Le bateau a deux moteurs hors-bord de 200 CV chacun. L'un des moteurs va s'arrêter 3 fois alors que nous sommes encore dans le port ! La mer est belle et peu agitée.

Nous prenons donc le large malgré les petits soucis. Le moteur s'arrête encore. On repart. Il s'arrête. Le capitaine et le second changent les filtres, sans oublier de vider l'huile en mer ...
Nous repartons. Plus tard, il s'arrête de nouveau. Ils changent l'hélice en pleine mer ! Une goupille tombe à l'eau. Un bateau qui passait s'approche pour voir si tout va bien et nous donne une goupille. On repart. Plus tard, alors que nous sommes partis depuis 2 heures, nous n'avons fait que la moitié du chemin. On s'arrête de nouveau. Ils bricolent autre chose et on repart.

Nous assistons au coucher de soleil et arrivons après 3 heures de mer au lieu de 2.

Nous allons à l'hôtel et y restons dîner.

Juliette

1 commentaire:

  1. Les photos sont magnifiques ! les pannes en mer ça me rappelle qq chose ...

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