lundi 17 avril 2017

Guayaquil - Cuenca

Après une bonne nuit de sommeil pour moi et une nuit plus courte pour Pierre, nous préparons nos bagages et demandons à la réceptionniste d'appeler un taxi pour nous rendre au Terminal Terrestre (terminal de bus).

En attendant le taxi

Arrivés là-bas, nous nous achetons de quoi petit-déjeuner. Je prends une part de gâteau à la farine de maïs avec de l'ananas et une empanada con queso. Pierre prend également une empanada et un café.
Nous nous mettons en quête des kiosques pour acheter notre billet pour Cuenca. Ne trouvant pas, je demande à une dame vendant du parfum. Elle m'explique très gentiment où les trouver.

Deux minutes plus tard, nous faisons face à une cinquantaine de kiosques. Il nous faut maintenant en trouver un qui vend des billets pour Cuenca. Après avoir demandé à 5 personnes et arpenté le couloir en long en large et en travers, nous entendons appeler "Cuencaaaaaaaa". C'est bon, nous avons trouvé ! Nous achetons donc nos billets à 8 USD par personne et le départ est dans 20 minutes. Parfait !

Nous trouvons facilement le quai et devons attendre le bus. Nous étions jusqu'à présent les seuls gringos, mais un gars va prendre le même bus que nous.

Le bus arrive, nous chargeons nos sacs à dos dans la soute et montons à bord. On a chacun une place attribuée. Je trouve les sièges bien plus confortables que les sièges de l'avion de KLM.

Il fait vraiment très chaud et humide. Le bus part. Ils sont 2 à l'avant, un conducteur et son second. Ils laissent la porte d'entrée ouverte et roulent. On a le droit au best of de la musique équatorienne, parfait pour se mettre dans l'ambiance !

Dans le bus. C'est parti pour environ 4 heures de trajet


A chaque fois que l'on s'arrête pour prendre des gens, des vendeurs montent avec des offres diverses et variées : "Piñaaaa, dolce la piña, rica la piña, piña, piña, piñaaaaa".
Au bout d'une heure la route commence à monter et le paysage devient plus montagneux. Doucement mais sûrement la température diminue.

Les paysages sont magnifiques. Nous entrons enfin dans le parc national de Cajas. Un peu plus tard nous voyons un alpaga et deux vicuñas (à moins que ça ne soit deux lamas ?). Trop contents !
Il est temps d'enfiler le sweat et le kaway pour se protéger de la fraîcheur ambiante. On passe un col à 4000 mètres.

En montant nous entrons dans les nuages. Brouillard à couper au couteau, qui ne gêne pas notre chauffeur. Nous voyons pas mal de glissements de terrain. De petites coulées de terre et de pierres à carrément une partie de la route impraticable. Nous prenons un chemin parallèle. Impressionnant !
Nous arrivons à Cuenca après environ 4 heures de route.

Nous allons vers les taxis, mais il y a des gens qui attendent déjà et les taxis se font rares. C'est certainement dû au fait que nous sommes le dimanche de Pâques.

Nous finissons par en trouver un qui nous amène à l'hôtel : une vieille bâtisse avec un atrium. Très agréable. On se refait une petite fraîcheur, puis allons en ville. 

La cour intérieure de l'hôtel
Notre chambre avec le petit balcon
Vue depuis le balcon sur la ville

Le long de la rivière

Promenade le long de la rivière

Le ciel est couvert

La rivière


Une montée bien raide pour rejoindre le centre

Nous avons repéré un petit restaurant qui fait des almuerzos. Malheureusement il est fermé.
Nous allons donc autour de la cathédrale et trouvons un resto bondé.

Devant la cathédrale

Je prends un jugo de piña et une soupe, Pierre prend une bière avec un plato tipico. Nous nous partageons un cevice de poissons. Mmmh, quel délice !

Mmh, le bon jugo de piña 

Pierre a pris un ceviche, une assiette de grillades, qui vient accompagné de maïs grillé


L'après-midi est calme et je me repose.

À 18 heures Pierre lutte contre le sommeil. Il ne faut pas qu'on se couche avant 21 heures et Pierre est très fatigué. Après avoir un peu cherché nous trouvons un bar / resto avec une terrasse. Nous y allons. Malheureusement la nourriture est "internationale", donc ça sera club sandwich. Nous voyons des policiers faire des rondes sur la place. De plus, il y a un homme de la sécurité posté devant la terrasse du resto, avec matraque et pistolet à la ceinture.

Nous rentrons ensuite à l'hôtel.


Le lendemain nous prenons un petit-déjeuner à l'hôtel puis partons à 8:30 vers la cathédrale. Aujourd'hui la circulation est revenue à la normale après un dimanche de Pâques calme. Il y a beaucoup de voitures et de bus, beaucoup de ralentissements et la pollution me gêne pour respirer.
La cathédrale est ouverte. Nous pouvons donc la visiter.

Sur la place du marché il y a des dizaines et des dizaines d'hommes en attente de travail. Des voitures arrivent et les hommes se pressent autour.

Nous allons au marché couvert. Nous déambulons entre les étales de fruit : ananas, maracuja, bananes, ... Je tombe sur des bananes énormes. Je demande à la dame si elles se cuisent ou bien si on peu les manger comme ça. Les deux sont possibles. J'en achète donc une pour casser la croûte dans le bus tout à l'heure.

Nous passons le long des stands de viande. Ça ne sent pas mauvais. Nous allons au premier étage. Pierre s'achète un beau chapeau, un Panama. Les Panamas sont en fait faits en Équateur.
Pierre est tout fier de son beau chapeau.

Ensuite nous décidons d'aller à pied au Musée Pumapubgo dans lequel nous pouvons voir des ruines inca.

En route vers le musée

Un pont cassé

Après une bonne demi-heure de marche, nous arrivons au musée qui est fermé aujourd'hui ! Nous allons donc visiter un tout petit musée montrant des poteries et allons vers un autre musée, le musée Crespo Total qui est à voir. Là aussi il est fermé. Vraiment dommage.

Plus tard, nous allons boire un verre, puis allons au petit resto qui propose des almuerzos. Nous avons un jus de fruit, une soupe, une assiette avec du poulet, de la banane cuite et du riz, ainsi que de la glace au café pour 2,75$ par personne.

Dans le restaurant

L'entrée


Nous rentrons à l'hôtel pour récupérer nos sacs et sortons pour arrêter un taxi. Une heure après nous sommes toujours dehors, Pierre essayant de héler un taxi mais ils sont tous occupados.

La dame de l'hôtel, très aidante, a essayé au moins 4 fois d'appeler un taxi, mais ils sont débordés. Et oui, c'est la sortie du travail et de l'école. Le manque de taxi ressenti à notre arrivée n'était peut-être pas seulement dû au dimanche de Pâques !

De mon côté, mes intestins se rebellent, et la perspective de passer les 4 prochaines heures dans un bus pour un trajet mouvementé ne me réjouit guère.

Finalement la dame a demandé à quelqu'un de la famille de son mari de venir nous chercher. Le jeune homme arrive dans sa camionnette pick-up deux places.
La dame m'embrasse et je la remercie de sa gentillesse.

Ils fixent les sacs à dos à l'arrière et Pierre et moi essayons tant bien que mal de se caler sur le petit siège, notre petit sac à dos sur les genoux. Le jeune homme arrive tout juste à passer les vitesses. Promis, je vais me calmer sur le fromage en rentrant !  Nous arrivons au bout de 10 minutes à la gare routière. Nous le remercions chaleureusement.

Nous achetons nos billets pour Guayaquil. Départ dans 30 minutes.
Nous sommes tout dans le fond du bus. Derrière nous se trouvent les toilettes. On s'enfonce dans les sièges moelleux et usés. Le bus part. Cette fois, il n'y a presque pas de brouillard, et nous pouvons nous rendre compte de la majesté des paysages. Pierre s'endort. Le second du bus lance un DVD sur deux TV cathodiques. L'image est déformée et sautillante. Le film sera XXX.
Je suis contente, car je n'ai pas mal de ventre. Quelle chance. Merci le tiorfan !

Un moment, nous nous arrêtons sur la route. Il y a eu un accident. Une voiture s'est prise un camion. Ça calme tout le monde, sauf notre chauffeur !

Nous arrivons après un peu moins de 4 heures de route au terminal de bus, juste avant la tombée de la nuit. C'était le but. Par souci de sécurité, il faut éviter de voyager de nuit.

Nous prenons un taxi et allons à l'hôtel. Pierre a faim. Moi pas du tout. Nous sortons donc chercher de quoi manger.  Mais à Guayaquil, du moins, où nous sommes, les petits restos ou autres panaderias sont fermés. Par contre KFC, Mc Donald's et autres fastfoods qui pullulent sont ouverts. Pierre va finir par manger deux empanadas.

Nous rentrons à l'hôtel. Nous sommes super fatigués, mais il nous reste notre arrivée aux Galápagos à organiser. Nous finissons par nous décider à prendre une nuit sur Santa Cruz, l'île principale. Nous verrons plus tard pour le reste.

Juliette




1 commentaire: